DATAESTHETICS
17 janvier – 23 mars 2019
Artistes
Richard Ibghy et Marilou Lemmens, Toril Johannessen, Katie Holland Lewis, Jeannine Mosely, Phillip David Stearns, Colleen Wolstenholme
Vernissage
Jeudi le 17 janver 2018, de 17hà 19h
Commissaire
Gentiane Bélanger
Survol
Documentation
Artistes
Toril Johannessen vit et travaille à Tromsø, en Norvège. Les façons de voir – et de ne pas voir – sont des thèmes récurrents dans sa pratique artistique. Elle combine documents historiques, fiction et ses propres recherches pour produire des œuvres qui comportent souvent des éléments narratifs sous forme visuelle ou écrite. Elle a eu des expositions individuelles au musée Munch (avec Marjolijn Dijkman), à Oslo (2018) ; au musée ARoS, Aarhus (2017) ; au musée d’art de Trondheim (2016) ; et au musée d’art contemporain d’Oslo (2016). Elle a également participé à des expositions collectives, notamment la 13e Biennale Dak’Art de Dakar (2018), STAGES : Drawing the Curtain, Plug In ICA, à Winnipeg (2017) ; la 13e Biennale d’Istanbul (2013) ; Curiosité : Art and the Pleasures of Knowing, Hayward Touring (2013-2014) ; et Documenta 13 (2012).
Katie Lewis a obtenu un baccalauréat ès arts du Colorado College et une maîtrise du California College of the Arts. Ses œuvres ont été présentées aux États-Unis et ailleurs dans le monde, notamment au Mudam Luxembourg, au Museum Rijswijk (Pays-Bas), au musée d’art du Nevada, à l’Université Stanford, au San Jose Institute of Contemporary Art, à l’Université d’État de San Francisco, au Pennsylvania College of Art and Design et à la Patricia Sweetow Gallery. En 2016, elle a reçu une bourse du Joan Mitchell Painters and Sculptors Grant Program. Elle a également obtenu des bourses de la Pollock–Krasner Foundation et de la Sierra Arts Foundation ainsi qu’une résidence à l’Anderson Ranch Arts Center. Son travail a été inclus dans The Map as Art : Contemporary Artists Explore Cartography et Cartographies of Time, ouvrages publiés par Princeton Architectural Press.
Reconnue pour son travail d’artiste origamiste, Jeannine Mosely (née en 1953 à Pittsburgh, Pennsylvanie) est titulaire d’un doctorat en génie électrique et en informatique du Massachusetts Institute of Technology. On la connaît surtout pour ses origamis modulaires, et tout particulièrement pour son utilisation de cartes de visite. Plusieurs de ses projets d’origamis ont été créés en externalisation ouverte (« crowdsourcing ») à partir de dizaines de milliers de cartes de visite, chaque projet nécessitant la participation de centaines de bénévoles. Son travail a été présenté à l’Institute For Figuring (IFF), un organisme de Los Angeles, en Californie, qui sensibilise le public aux dimensions poétique et esthétique des sciences, des mathématiques et des arts technologiques.
Artiste et designer, Phillip David Stearns vit à Brooklyn, New York. Son travail est centré sur l’utilisation des technologies et médias électroniques pour explorer les rôles multiples de la technologie au sein de la société contemporaine. Déconstruction, reconfiguration et extension sont des méthodologies et techniques clés qu’il utilise pour produire des œuvres de formes diverses : performances audiovisuelles, sculptures électroniques, installations sonores et lumineuses, textiles numériques et autres bizarreries à la fois numériques et matérielles. Il a obtenu une maîtrise en composition musicale et médias intégrés de l’Institut des Arts de Californie, en 2007, ainsi qu’un baccalauréat en technologie de la musique de l’Université du Colorado à Denver, en 2005. Il fait partie de la cinquième cohorte de NEW INC.
Colleen Wolstenholme utilise des médiums aussi divers que le bijou, le dessin, la peinture, la sculpture, la broderie et le collage numérique. Par des approches formelles systématiques, elle tente d’évoquer des objets et des systèmes invisibles à l’œil nu, mais dont l’influence sur nos vies est énorme. Pour ce faire, elle applique des ensembles fluides de règles pour créer une situation à partir de laquelle la forme de l’œuvre émerge du flux de production ainsi lancé. L’organisation formelle qui s’ensuit est le résultat d’une négociation avec la potentialité. Il s’agit d’un processus de déploiement où la variance par rapport à une norme détermine les caractéristiques complexes de la forme. Colleen Wolstenholme a obtenu un baccalauréat en beaux-arts du Nova Scotia College of Art and Design d’Halifax, en 1986, et une maîtrise en beaux-arts de l’Université d’État de New York, The College at New Paltz, en 1992.