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Images fabuleuses. Quand la fiction prend racine.

Du 16 janvier au 21 mars 2020 

Artistes

Sonny Assu, Danis Goulet, The Iyapo RepositoryLarissa Sansour & Søren Lind, and Skawennati 

Vernissage

Le jeudi 16 janvier 2020 de 17h à 19h 

Commissaires

Gentiane Bélanger & Alexandra Tourigny-Fleury

Survol
Présentée en collaboration avec le centre en art actuel Sporobole et répartie en deux lieux, Images fabuleuses se penche sur la portée herméneutique de la science-fiction comme genre narratif, dans le cadre de discours émancipateurs et favorisant la diversité ethnoculturelle. Cette exposition rassemble des œuvres d’artistes canadiens et internationaux, des romans, des affiches, des films populaires, des jeux vidéo et des objets de collection, tous situés au croisement de la science-fiction et de la politique identitaire. Traversant un vaste horizon représentationnel, allant du refuge utopique aux plus sombres dystopies en passant par les récits uchroniques et les spéculations sociales, cette exposition examine les manières dont la fiction trace les chemins de possibilités d’existences alternatives. 

Une production de la Galerie d’art Foreman avec l’appui du Conseil des arts du Canada, la Ville de Sherbrooke ainsi que le Conseil des arts et des lettres du Québec. 

 La Galerie d’art Foreman remercie les artistes et le Centre en art actuel Sporobole pour leur collaboration. 

Artistes
Iyapo Repository est une bibliothèque de ressources qui abrite des artefacts numériques et physiques, conçue pour affirmer et projeter l’avenir des personnes d’origine africaine. Ses collections spéciales et ses archives contiennent des manuscrits, des films, des dessins, des médias rares, et plus encore. Iyapo Repository se veut un moyen de préserver les histoires et l’héritage numériques des personnes d’origine africaine, en offrant à celles-ci la possibilité de créer les artefacts technoculturels de leur futur.  

Dans son art, Skawennati aborde l’histoire, l’avenir et le changement, du point de vue d’une urbaine Kanien’kehá:ka et d’un avatar cyberpunk. Son adoption précoce du cyberespace dans sa pratique, à la fois comme lieu et comme médium, a mené à des projets novateurs tels que CyberPowWow et TimeTravellerTM. On la connaît surtout pour ses machinimas – des films réalisés dans des environnements virtuels – mais elle produit aussi des images fixes, des textiles et des sculptures. Née à Kahnawake en territoire mohawk, Skawennati appartient au clan de la tortue. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia à Montréal, où elle vit. Elle est la codirectrice, avec Jason Edward Lewis, d’Aboriginal Territories in Cyberspace (AbTeC), un groupe de recherche-création composé d’artistes, d’universitaires et de technologues voué à l’exploration, à la création et à la critique d’environnements virtuels autochtones. Elle codirige également les ateliers Skins sur le conte autochtone dans les médias numériques, qui visent à donner aux jeunes Autochtones les moyens de produire, et non seulement de consommer, des jeux vidéo et des œuvres médiatiques connexes. En 2015, AbTeC a lancé l’IIF, l’Initiative pour l’avenir autochtone. Ses œuvres ont été présentées en Europe, en Nouvelle-Zélande, à Hawaï, en Chine et à travers l’Amérique du Nord dans le cadre d’expositions majeures, notamment : « Uchronia I What if? », dans l’HyperPavilion de la 57e Biennale de Venise; à la Biennale B3 de l’image en mouvement à Francfort; « Now? Now! » à la Biennale des Amériques; et « L’avenir (looking forward) » à la Biennale de Montréal. Elles font partie des collections du Musée des beaux-arts du Canada, de la Banque Nationale du Canada et du Musée d’art contemporain de Montréal, entre autres.  

Sonny Assu (Ligwildaʼxw du peuple Kwakwaka’wakw) a grandi à North Delta, en Colombie-Britannique, à plus de 250 km de son territoire ancestral sur l’île de Vancouver. Élevé en banlieusard moyen, ce n’est qu’à l’âge de huit ans qu’il découvre son héritage Ligwildaʼxw/Kwakwaka’wakw, révélation qui, quelques années plus tard, deviendra le point de départ conceptuel d’une pratique artistique singulière. La production d’Assu est diversifiée : dans ses peintures, sculptures, photographies, œuvres numériques et gravures, il aborde les principes de création artistique occidentaux et kwakwaka’wakw comme moyens d’explorer son histoire familiale et l’expérience d’être Autochtone dans l’État colonial du Canada. Sonny Assu a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université d’art et de design Emily-Carr en 2002, institution qui lui décernera quatre ans plus tard le prix des anciens élèves émérites. Il a reçu le prix BC Creative Achievement Award in First Nations Art en 2011 et a été trois fois en lice pour le prix Sobey. En 2017, il a terminé une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia et a fait partie des lauréats de REVEAL – Prix en art autochtone. On trouve ses œuvres dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada, du Seattle Art Museum, de la Vancouver Art Gallery, du Musée d’anthropologie de l’Université de la Colombie-Britannique, du Burke Museum de l’Université de Washington, de l’Art Gallery of Greater Victoria, d’Hydro-Québec, de Loto-Québec et de plusieurs autres collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. 

Née en 1973 à Jérusalem-Est, en Palestine, Larissa Sansour a étudié les beaux-arts à Londres, New York et Copenhague. Immergé dans le dialogue politique actuel, tiraillé en son cœur entre fiction et réalité, le travail interdisciplinaire de Sansour utilise la vidéo, la photographie, l’installation, le livre et Internet. Elle a représenté le Danemark à la 58e Biennale de Venise et a récemment eu des expositions personnelles dans les lieux suivants : Turun taidemuseo, Turku; Fotografisk Center, Copenhague; Galerie Anne de Villepoix, Paris; Kulturhuset, Stockholm; Lawrie Shabibi, Dubaï; Sabrina Amrani, Madrid et DEPO, Istanbul. Les œuvres de Sansour ont été présentées dans les biennales d’Istanbul, de Busan et de Liverpool. Elle a notamment exposé dans les lieux suivants : Tate Modern, Londres; Centre Pompidou, Paris; LOOP, Séoul, Al Hoash, Jérusalem; Reina Sofia, Madrid; Australian Centre for Photography, Sydney; Cornerhouse, Manchester; Townhouse, Le Caire; Maraya Art Centre, Charjah; The Empty Quarter, Dubaï; Jeu de Paume, Paris; Iniva, Londres; Institut du monde arabe, Paris; troisième triennale de Guangzhou; Louisiana Museum of Contemporary Art, Copenhague; Haus der Kulturen der Welt, Berlin, et MOCA, Hiroshima. Sansour vit et travaille à Londres. 

Søren Lind est un auteur danois. Formé en philosophie, Lind a publié des ouvrages sur l’esprit, le langage et l’interprétation, avant de se tourner vers la fiction. On lui doit un roman et deux recueils de nouvelles ainsi que quatre livres pour enfants. En plus de sa production littéraire, Lind est artiste visuel, réalisateur et scénariste. Récemment, son travail a été présenté au MoMA, au Barbican, au Nikolaj Kunsthal, à la Berlinale, au Festival international du film de Rotterdam, au Festival du film de Londres et au Studio Museum in Harlem. Il vit et travaille à Londres. 

Danis Goulet est une écrivaine et réalisatrice crie/métisse. Ses courts métrages primés ont été présentés dans des festivals du monde entier, dont le Festival international du film de Berlin, le Festival du film de Sundance, le Festival international du film de Toronto (TIFF), le MoMA, imagineNATIVE et l’Aspen Shortsfest. Elle a été directrice générale et artistique du festival imagineNATIVE Film + Media Arts, et s’occupe actuellement de la programmation des longs métrages canadiens pour le TIFF. Elle est également conseillère pour le Groupe de travail autochtone de Téléfilm Canada, membre du cercle consultatif de l’Indigenous Screen Office, et a récemment été invitée à devenir membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS). Son scénario de long métrage Night Raiders a reçu une aide au développement du Sundance Institute et a été sélectionné pour le Forum de financement international du TIFF 2018. Originaire de la Saskatchewan, Danis Goulet vit à Toronto. 

Événements
Soirée performance + Futurisme Documentaire
13 février, 17h – 21h30h 

La Galerie d’art Foreman et le Centre en art actuel Sporobole vous convient à une soirée de performance, suivie d’une programmation de courts métrages présentés à La Maison du Cinéma.  

Cliquez ici pour plus d’information.

Vernissage
Le jeudi 16 janvier 2020 de 17h à 19h
Les artistes et les commissaires discutent de leur travail avec les visiteurs à 17h30 lors du vernissage.