Douglas Scholes  –

Octobre 2023

J’ai préparé une courte vidéo de 10 minutes, un croquis et un journal des choses et des activités réalisées pendant la résidence d’automne. J’étais à l’écoute de la terre et je réagissais aux différents sons, odeurs et images qui se présentaient. Il en est ressorti un sentiment fort de la double importance de la nature et de l’assujettissement de la terre par divers utilisateurs qui rendent l’environnement multicouche. Les utilisations apparemment divergentes ont été accordées aux besoins des agents (personnes, animaux, forces naturelles) qui vivent sur la terre, l’utilisent et la forment. L’agriculture, la conduite, la chasse, le vent, la décomposition, la pluie, les pommes, la récolte, le rassemblement pour l’hiver sont parmi les diverses choses dont j’ai été témoin à la ferme. C’est le son du lieu, du vent qui fait bruisser les feuilles des arbres, des voitures qui roulent sur la route 108, des tracteurs qui tirent des remorques, des coups de feu tirés du champ de tir, des voix, de l’eau qui coule dans les ruisseaux, des insectes, et même le son de la Galerie d’art Foreman, l’endroit où ces pensées et observations décousues vont s’unir.