Camila Vásquez  –

Mai 2025

Quelque temps après la fin de la résidence, revenir sur le Festival du Doux laisse apprécier la nature singulière et la douce puissance de cet événement. Les images choisies témoignent de son esprit et de l’atmosphère qui y régnait. Voici un bref retour sur quelques-unes de ses particularités, dont plusieurs sont à contre-courant de ce à quoi on pourrait s’attendre d’un festival.

À l’invitation, le code vestimentaire suggéré était le port de pantoufles. À l’arrivée, un plan du site permettait de s’orienter dans un espace dégagé et peu dense, où la lumière était tamisée et les activités peu nombreuses, évitant ainsi la saturation et s’adaptant aux différents besoins sensoriels. Dans une temporalité floue et élastique, le public pouvait explorer les différentes sections à son rythme : « Questions de feeling », « Bibliothèque sensorielle », « Douceur sur la ville : Exposition de dessins collectifs », « Zone détente », « Reliques de la résidence en art social », « Réceptacles vivants : Exposition collective de poterie » et « Victuailles douceur ».

Un programme tout aussi flexible invitait la communauté réunie à se rassembler autour de moments orchestrés par les artistes en résidence, Anabelle Brochu et Lysanne Picard. Plutôt que des têtes d’affiche, les projecteurs étaient d’abord dirigés vers les créations de deux participants des Ruches d’art du Tremplin : une lecture de slam et une écoute silencieuse d’une composition musicale. S’en suivaient un oracle de tasses et un rituel printanier proposés par Anabelle Brochu, qui se concluaient par un échange chaleurex et détendu.

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Photo: Jessica Renaud